Interview HADAN pour France Bleu

Ici en Lorraine,  nous emmène du côté de l’hospitalisation à domicile. Elle va fêter ses 20 ans en Meurthe et Moselle, l’HAD, elle accompagne plus de 200 malades dans le département et à l’occasion, ce mardi, de la journée mondiale de lutte contre le cancer et 400000 nouveaux cas détectés chaque année dans le pays, nous avons pu rencontrer une de ces patientes hospitalisées chez elle.  Diagnostiquée en mai dernier d’un cancer de la moelle osseuse, Fabienne n’avait pas envie de passer quotidiennement à l’hôpital « le cadre, les allers-retours, les kilomètres voilà » Fabienne, mais grâce à l’hospitalisation à domicile elle ne va à Brabois qu’une fois par mois et le reste du temps elle le passe tranquillement chez elle, dans sa maison de harocourt, au nord de Saint-Nicolas de port « tout à fait pratique, quitte de faire les aller-retours dans les hôpitaux » Fabienne,  et pas besoin de beaucoup de matériel médical elle a juste besoin d’une boîte pour sa chimio « j’ai un tensomètre, un saturomètre, et une boîte à aiguilles très léger » Fabienne, elle n’y aurait même pas cru lorsqu’on lui a proposé ce dispositif, « c’est le l’hématologie qui me l’a proposé, « mais j’avais pas pensé, non je pensais que ce serait contraignant d’attendre, la l’infirmière nous prévient, ils préviennent quand ils vont arriver, donc c’est pas contraignant du tout » Fabienne, d’ailleurs maintenant « on sent mon malade non c’est vrai » Fabienne, notamment grâce à son mari et son fils qui peuvent donc rester au quotidien près d’elle. « Du courage ou voilà du soutien voilà courage et soutien on va dire » Fabienne, du soutien elle en trouve aussi ailleurs « plein de force plein de courage » chez Marie son infirmière qui passe souvent faire le suivi à domicile et qui remarque un vrai bienfait chez ses patients hospitalisés chez eux. « Ils le disent parce que la vie continue et que peuvent aller chercher leur baguettes de pain avant notre passage avoir une vie normale on les prévient normalement dans la matinée dès qu’on a eu la chimio, qu’on l’a récupéré d’un horaire de passage le cas échéant si on n arrive pas à le tenir on le rappelle pour redonner une plage horaire et donc ça leur laisse la liberté de d’être chez eux et de faire ce qu’ils ont à faire », Marie infirmière à domicile, bénéfice aussi pour les hôpitaux souvent surchargés qui sont de plus en plus demandeurs reconnaissent Samantha Schulman, hématologue praticien à l’HAD :  « surtout depuis le virage ambulatoire où les hôpitaux de jour sont surchargés, on essaie de se tourner vers le domicile de plus en plus et du point de vue même de la sécurité sociale c’est une économie de coût en lien avec les transports sanitaires qui sont franchement diminués » au final selon elle tout le monde est gagnant : « de la part des établissements c’est une vraie demande parce qu’ils sont submergés de la part des patients si ils sont ils habitent dans le rayon d’activité de l’HAD c’est une demande quasi systématique donc on a pas mal de de travail à accomplir là dans les années à venir »  et ça augmente de plus en plus rien qu’au mois de janvier 20 à 30 patients supplémentaires ont été suivis quotidiennement par l’HAD en Meurthe et Moselle principalement à cause de l’épidémie de grippe et à 8h5 nous recevrons Audrey Angster directrice de l’HADAN l’hospitalisation à domicile de l’agglomération nancéienne.